L’irrigation du côlon, également connue sous le nom d’hydrothérapie du côlon, est utilisée comme technique complémentaire pendant le jeûne.
Voici quelques-uns des bienfaits souvent associés à cette pratique dans le contexte du jeûne :
L’irrigation du côlon – ou hydrothérapie du côlon – peut contribuer à améliorer la fonction intestinale en éliminant les matières fécales, et en favorisant un environnement intestinal plus sain.
Elle prépare le corps pour diminuer les sensations de faim, et les désagréments qu’on ressent parfois en début de jeûne : nausées, maux de tête, vertiges… L’irrigation du côlon peut aider à soulager ces symptômes en éliminant avant, ou en début de jeûne, les excès de gaz et les matières fécales.
Elle peut même avantageusement remplacer la purge, qui peut souvent être ressentie comme désagréable.
Élimination des toxines : pendant le jeûne, puisqu’il n’y a plus d’absorption de matières, et surtout plus de mastication, le péristaltisme, (c’est à dire le mouvement mécanique du côlon qui permet la progression des matières dans l’intestin) s’arrête.
Pour autant, notre corps continue de renouveler ses cellules. Il continue donc à produire des déchets, des toxines, qui s’accumulent dans le côlon. L’irrigation du côlon peut aider à éliminer ces déchets accumulés, ce qui accélère la détoxification de l’organisme.
Reprise du transit : l’irrigation du colon (hydrothérapie) facilite la reprise du transit intestinal, qui peut pour certaines personnes être longue ou difficile après un jeûne.
Stimulation du système immunitaire : le nettoyage du côlon peut stimuler le système immunitaire en éliminant les toxines et les « mauvaises bactéries » affaiblies par le jeûne : les muqueuses des parois du côlon peuvent ainsi produire davantage de lymphocytes.
Pour la même raison, le côlon nettoyé assurera une meilleure absorption des nutriments lors de la reprise alimentaire.
Important : les différentes Fédérations de Jeûne recommandent que l’irrigation du côlon pendant le jeûne soit réalisée sous la supervision d’un professionnel qualifié, de préférence un(e) professionnel(le) de santé.